Description
Les méthodes formelles (ou encore logiques) sont désormais capables d'analyser automatiquement la plupart des protocoles cryptographiques. Néanmoins les modèles d'attaquant utilisés reposent tous --sauf rares exceptions-- sur le modèle Needham-Schroeder, qui énumère un nombre fini d'actions possibles pour l'intrus. Les modèles cryptographiques au contraire reposent sur un modèle d'attaquant très général, au prix de preuves difficilement automatisables. Une question naturelle est alors de savoir si les modèles logiques, ou au moins certains d'entre eux, peuvent être justifiés du point de vue de la cryptographie: autrement dit si la sécurité au niveau logique implique la sécurité au niveau cryptographique. Le bénéfice serait de pouvoir tirer profit des deux approches et obtenir de manière automatique des preuves de sécurité cryptographiques.<br/> Dans cet exposé, nous présenterons un panorama des travaux existants sur ce sujet. Nous montrerons que si la plupart des résultats sont positifs, certaines limitations sont inévitables dans l'état actuel des connaissance en cryptographie. Nous présenterons enfin certaines directions de recherche visant à étendre les résultats actuels.
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Séminaire C2 à INRIA Paris
Emmanuel Thomé et Pierrick Gaudry Rachelle Heim Boissier Épiphane Nouetowa Dung Bui Plus d'infos sur https://seminaire-c2.inria.fr/ -
Attacking the Supersingular Isogeny Problem: From the Delfs–Galbraith algorithm to oriented graphs
Speaker : Arthur Herlédan Le Merdy - COSIC, KU Leuven
The threat of quantum computers motivates the introduction of new hard problems for cryptography.One promising candidate is the Isogeny problem: given two elliptic curves, compute a “nice’’ map between them, called an isogeny.In this talk, we study classical attacks on this problem, specialised to supersingular elliptic curves, on which the security of current isogeny-based cryptography relies. In[…]-
Cryptography
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