Description
Les réseaux euclidiens (ou réseaux) permettent de construire une grande variété de primitives cryptographiques. Cependant, les implémentations efficaces de schémas basés sur les réseaux se sont jusqu'à présent toujours limitées à des primitives basiques comme le chiffrement et les signatures électroniques.<br/> La principale raison à cette limitation est le fait qu'au coeur de nombre de ces schémas se trouve un algorithme "d'échantillonnage" (GPV - Gentry, Peikert, Vaikuntanathan, STOC 2003) produisant des résultats qui étaient trop longs pour des applications pratiques. Dans ces travaux, nous montrons qu'il existe une distribution particulière sur les réseaux de type NTRU, qui rend réalistes les schémas basés sur GPV. Plus concrètement, nous présentons le premier schéma de chiffrement basé sur l'identité (IBE), utilisant les réseaux et doté de paramètres concrets - les chiffrés et clefs utilisateurs font entre 2ko et 4ko, et le chiffrement comme le déchiffrement prennent environ une milliseconde sur un ordinateur moyen de gamme.<br/> Comme conséquence directe, nous obtenons également un schéma de signature compact pour la taille des signatures.
Prochains exposés
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Séminaire C2 à INRIA Paris
Emmanuel Thomé et Pierrick Gaudry Rachelle Heim Boissier Épiphane Nouetowa Dung Bui Plus d'infos sur https://seminaire-c2.inria.fr/ -
Attacking the Supersingular Isogeny Problem: From the Delfs–Galbraith algorithm to oriented graphs
Orateur : Arthur Herlédan Le Merdy - COSIC, KU Leuven
The threat of quantum computers motivates the introduction of new hard problems for cryptography.One promising candidate is the Isogeny problem: given two elliptic curves, compute a “nice’’ map between them, called an isogeny.In this talk, we study classical attacks on this problem, specialised to supersingular elliptic curves, on which the security of current isogeny-based cryptography relies. In[…]-
Cryptography
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